Au cours des dernières décennies, les déchets électroniques sont devenus une préoccupation croissante dans le monde entier. Selon les projections, les déchets électroniques devraient augmenter de 30 % d’ici à 2030 et pourraient doubler d’ici à 2050 dans un scénario de statu quo. Les changements réglementaires et les initiatives ESG mises en œuvre par les entreprises favorisent le changement afin d’empêcher ces réalités de s’installer. Cependant, pour éviter des conséquences désastreuses, le défi des déchets électroniques doit être considéré comme une urgence immédiate et non comme une possibilité lointaine. Heureusement, il existe plusieurs innovations dans le domaine des déchets électroniques et des technologies de recyclage qui pourraient alimenter un changement positif – voici quelques-unes des possibilités les plus prometteuses.
Innovations et technologies de recyclage des déchets électroniques qui favorisent le développement durable
Minimiser l’impact des déchets électroniques dans les décharges grâce aux piles dissolvables
Les piles sont parmi les produits électroniques les plus difficiles à éliminer de manière responsable. Lorsqu’elles sont laissées dans les décharges, elles présentent de graves risques, notamment l’emballement thermique. Dans ce cas, les piles surchauffent et deviennent instables, ce qui peut entraîner des explosions. Pour répondre aux préoccupations environnementales liées aux piles, des chercheurs de l’université de l’État de l’Iowa ont étudié une technologie qui permettrait de dissoudre les piles au lithium-ion dans l’eau en quelques minutes. Ce processus plus rapide et mieux contrôlé pourrait rendre le recyclage des déchets électroniques plus sûr, tant pour les personnes que pour l’environnement.
Mise en œuvre de l’IA dans le flux de déchets électroniques pour un traitement efficace
Récemment, des chercheurs ont également travaillé au développement et au déploiement de logiciels qui permettraient à des robots dotés d’IA d’identifier les différents types de smartphones lors de leur traitement dans le flux de déchets. Idéalement, les robots seraient également capables de retirer les composants tels que les batteries et les pièces de valeur pour les recycler. Cela permettrait en fin de compte de résoudre les aspects fastidieux et chronophages du recyclage des smartphones qui le rendent si difficile, et de recycler avec succès un plus grand nombre de composants de téléphones tout en évitant que des matériaux dangereux tels que les métaux des terres rares ne pénètrent dans les écosystèmes.
La chimie au service du recyclage des déchets électroniques
Les chimistes suivent également l’évolution de la technologie dans leur quête de solutions plus durables pour le recyclage des déchets électroniques, notamment en explorant des approches naturelles du traitement des déchets électroniques. En Autriche, des chercheurs expérimentent l’utilisation de bactéries et d’algues pour séparer les métaux des terres rares des produits électroniques grâce à une méthode de biorecyclage unique. De même, une entreprise néo-zélandaise spécialisée dans les technologies propres broie la ferraille des déchets électroniques pour lui donner la consistance d’un sable, puis utilise un processus de bioraffinage avec des microbes pour extraire de l’or qui peut ensuite être réutilisé. Des experts ont également étudié le processus thermochimique de la pyrolyse pour récupérer les métaux et les polymères des déchets électroniques. Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour déterminer si les émissions produites au cours de ce processus présentent un risque pour l’environnement et l’emportent donc sur les avantages éventuels.
Il est clair que les déchets électroniques constituent un problème complexe qui exige des solutions créatives. Quantum s’engage à rester à la pointe de la recherche sur les déchets électroniques et à mettre en œuvre des solutions réalisables au fur et à mesure qu’elles apparaissent. Pour en savoir plus sur la manière dont nous favorisons le développement durable et pouvons vous aider à réduire votre impact carbone, cliquez ici.