Chaque année, les membres des Nations unies se réunissent à l’occasion de la Conférence des parties (« COP ») pour traiter du changement climatique mondial. La conférence attire des décideurs politiques, des scientifiques et des représentations multisectorielles du monde entier qui collaborent pour élaborer des stratégies et des lois qui aideront à maintenir le réchauffement de la planète sous 1,5° Celsius, ce qui fait partie de l’Accord de Paris sur le climat adopté en 2015. Cette année, la 26e conférence annuelle s’est tenue à Glasgow du 31 octobre au 13 novembre. Si de nombreux sujets ont été abordés tout au long de cet événement de deux semaines, voici quelques-uns des résultats les plus importants.
1. L’application de la loi reste un défi
Maintenir le réchauffement planétaire dans une fourchette de 1,5° est un objectif ambitieux. Il faudrait que les territoires à fortes émissions comme la Chine, les États-Unis et les nations européennes adoptent rapidement des changements. Bien que l’objectif soit techniquement réalisable, cette conférence a mis en évidence le fait que des facteurs tels que le manque d’adhésion politique et l’absence de moyens d’application cohérents et convenus figurent parmi les obstacles les plus pressants actuellement.
2. Les questions climatiques bénéficient d’une visibilité accrue
Sur une note positive, il semble que l’intérêt mondial pour les questions environnementales continue de prendre de l’ampleur. Alors que le changement climatique était un sujet beaucoup plus restreint il y a seulement deux décennies, un plus grand nombre de hauts fonctionnaires occupant des fonctions autres que celles liées à l’environnement ont assisté à la COP26 que jamais auparavant. Cette évolution est le signe que de plus en plus de décideurs commencent à prendre conscience des implications profondes du changement climatique. Pour mettre en œuvre des initiatives significatives, il faut le soutien de tous les aspects des gouvernements, et la diversité des participants suggère que nous pourrions aller dans la bonne direction.
3. Les combustibles fossiles sont éliminés… lentement.
De nombreux accords internationaux sur le climat négligent les combustibles fossiles, alors qu’ils sont parmi les principaux responsables des problèmes climatiques. Cela a changé lors de la COP26, lorsque les délibérations sur les combustibles fossiles ont occupé le devant de la scène dans les derniers jours de la conférence. Le résultat a été lePacte de Glasgow pour le climat, un accord entre plus de 20 nations pour arrêter de financer la plupart des nouveaux produits pétroliers et gaziers. Globalement, le pacte appelle les nations à « réduire progressivement » leurs subventions aux combustibles fossiles. Ce verbiage a fait l’objet d’un débat important, beaucoup appelant à un langage plus fort pour adopter une position plus agressive contre les projets de combustibles fossiles. Néanmoins, d’autres considèrent l’inclusion du sujet longtemps négligé des combustibles fossiles comme une victoire.
4. La contribution du secteur privé
Un autre résultat de la COP26 est l’Alliance financière de Glasgow pour le net zéro. Fruit de la collaboration de certaines des plus grandes sociétés financières du monde, l’accord prévoit un investissement de 130 000 milliards de dollars pour aligner leurs activités de financement afin de parvenir à des émissions nettes nulles d’ici 2050. Cet engagement représente un soutien indispensable du secteur privé, mais des questions subsistent quant à la manière dont les gouvernements appliqueront les politiques en matière de changement climatique pour régir toutes les activités du secteur privé. Les sceptiques souhaitent que les entreprises joignent le geste à la parole en soutenant de tels accords par des actions concrètes au lieu de se poser en « champions de l’écologie ».
5. Le Canada prend de nouveaux engagements
Le Canada a consolidé sa place de champion de la lutte contre le changement climatique lors de la COP26. L’agence gouvernementale canadienne Exportation et développement Canada a consacré 18 milliards de dollars au soutien des combustibles fossiles en 2020. Avec le nouvel accord visant à réduire le soutien au pétrole et au gaz, cette contribution sera réduite d’au moins un tiers. Le pays a également accepté d’investir un milliard de dollars pour aider d’autres pays à abandonner les projets liés au charbon.
Au cours de la conférence, le Premier ministre Justin Trudeau a également encouragé les pays à s’entendre sur une taxe mondiale agressive sur le carbone afin de couvrir 60 % des émissions mondiales d’ici 2030, au lieu des 20 % actuels. Ce geste a contribué à faire du Canada un chef de file des initiatives de tarification du carbone.
Enfin, le Canada s’est également engagé à mettre fin à la déforestation d’ici 2030 et imposera un plafond d’émissions dans le secteur pétrolier et gazier afin d’atteindre un niveau net zéro d’ici 2050.
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