Chaque année, la Conference of the Parties (« COP ») à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a lieu en novembre. Cette année, le 27e sommet a eu lieu dans la ville côtière égyptienne Sharm el-Cheikh. De nombreux experts s’entendent pour dire que l’événement de cette année a connu des progrès modestes en terme de prise en charge des changements climatiques, bien que la plupart insistent également sur le fait que des mesures supplémentaires doivent être prises à l’extérieur des salles de conférence. Voici les principaux points à retenir de l’événement.
1. Le fonds de pertes et de dommages fait un pas en avant
La COP27 a vu le développement d’un fonds de pertes et de dommages qui vise à financer les nations vulnérables aux conséquences des changements climatiques. Le financement aidera les pays en voie de développement à gérer la sécheresse, les tempêtes extrêmes, les feux de forêt et les autres événements météorologiques. Ce fond sera financé par les pays à fortes émissions responsables des problèmes climatiques. Pourtant, on ne sait toujours pas combien de financement se concrétisera, surtout avec des pays comme les États-Unis qui ne sont pas à la hauteur des objectifs de financement en lien avec le climat fixés précédemment. De plus, le financement prendra du temps à être généré et ne fournira pas de solution immédiate aux populations qui ont perdu leurs maisons ou leurs entreprises en raison des changements climatiques.
2. Les problèmes liés aux combustibles fossiles persistent
La COP de l’an dernier a clairement indiqué que les combustibles fossiles doivent être retirés progressivement pour atteindre l’objectif ambitieux d’émissions zéro net d’ici 2050. Pourtant, les leaders n’ont pas encore atteint un consensus sur ce que cela devrait signifier pour les pays producteurs, créant un écart important entre la réalité et les objectifs pour lequel aucune action significative ne semble avoir lieu. De plus, le nouveau texte sur la perte et les dommages utilise avec parcimonie le terme « combustible fossile », et fait plutôt référence aux « faibles émissions et énergies renouvelables ». Les critiques affirment que cela pourrait créer une échappatoire qui permettrait aux nations de continuer à utiliser des combustibles fossiles qui produisent moins d’émissions que d’autres, comme le gaz plutôt que le charbon.
3. Le marché du carbone continue de manquer de transparence
Les défenseurs de l’environnement se sont acharnés à accroître la transparence sur le marché du carbone. Malheureusement, les gouvernements ont reporté un accord qui aborderait cette question, reportant la question à la conférence de l’année prochaine. Nous avons discuté des questions entourant le manque de clarté avec les crédits de carbone dans le passé, y compris les échappatoires qui permettent actuellement aux entreprises de doubler leurs mises et donc leurs profits par deux. Sans une réglementation mondiale plus claire, ce problème persistera probablement, du moins dans un avenir rapproché. À l’inverse, des nations comme les États-Unis, l’Inde et l’Arabie Saoudite prennent des mesures pour compenser les émissions de carbone, comme la création de registres nationaux de carbone.
4. Les économies de méthane sont une source d’espoir
Durant la COP27, cinq autres nations ont adhéré à la promesse mondiale du méthane, qui comprend maintenant 151 pays participants. Le méthane est responsable d’une importante partie du réchauffement planétaire. Les participants qui s’engagent à prendre des mesures volontaires pour réduire les émissions de méthane pourraient permettre de faire d’importants progrès vers l’objectif global de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C des niveaux préindustriels.
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